Quand on fragilise les associations, on abandonne les femmes. Et on abîme la société tout entière.

Ces chiffres ne sont pas abstraits : ils signifient moins de femmes protégées, davantage de vies en danger.

2025 s’annonce comme une année noire pour les associations de lutte contre les violences faites aux femmes.

Alors que la France traverse une période d’instabilité économique et politique, les arbitrages budgétaires en cours fragilisent les associations de terrain, en première ligne pour protéger les victimes.

Selon une enquête de la Fondation des Femmes :

  • 71 % des associations déclarent une situation financière dégradée voire très dégradée
  • 15 % de subventions en moins, soit 6,7 millions € perdus
  • Des milliers de femmes (et enfants) en moins accompagnées
  • Des permanences qui ferment, notamment en zones rurales où ont lieu 50 % des féminicides

Dans le même temps, les besoins explosent (entre 2,6 et 5,4 milliards €/an), mais l’État n’y consacre que 184 millions €, soit 0,04 % du budget national.
Peut-on encore parler de priorité nationale ?

Ce débat dépasse le seul cadre des politiques publiques.
Il concerne aussi les entreprises.

Car ces femmes en danger sont aussi :

  • Des salariées
  • Des collègues
  • Des membres de vos équipes

En laissant les associations s’effondrer, nous mettons en péril la sécurité de collaboratrices, et donc la solidité des entreprises.

Face à ce désengagement, les entreprises peuvent – et doivent – agir :

  • Soutenir les associations de terrain
  • Agir pour les droits humains et la justice sociale
  • Renforcer l’égalité et la sécurité, y compris dans le monde professionnel
  • Faire le choix de l’impact, là où il est urgent et vital

La mobilisation des entreprises via le mécénat n’est pas un supplément d’âme.
C’est un levier d’action puissant, là où les politiques publiques reculent.

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