C’est une phrase que j’entends souvent au sujet du mécénat de compétences.
Et généralement, elle arrive après plusieurs tentatives : des actions ponctuelles, quelques succès les premières années. Puis ça stagne, ou ça baisse.
Il faut dire les choses : mobiliser 10 à 15 % de collaborateurs dans un programme de mécénat de compétences, c’est déjà un excellent taux.
Oui, ce chiffre peut être plus élevé lors de temps forts (Octobre Rose, Giving Tuesday…) ou de team buildings solidaires.
Mais ces pics ponctuels ne reflètent pas un engagement ancré dans la durée. Et c’est bien là que le bât blesse souvent.
Alors, on cherche des explications : le management freine, la communication interne ne suit pas, ce sont toujours les mêmes collaborateurs qui s’engagent, le programme repose sur une ou deux personnes débordées…
Et tout cela est en partie vrai. Mais il manque souvent une prise de recul.
Faire vivre un programme de mécénat de compétences demande un cadre propice, dans lequel l’engagement peut s’enraciner, se diffuser et durer.
Les entreprises qui y parviennent sur le long terme ont compris une chose essentielle : la mobilisation ne repose pas sur la seule bonne volonté des collaborateurs, mais sur un alignement stratégique, managérial et opérationnel.
Leur mécénat de compétences repose sur :
- Une vision claire, portée par la direction et incarnée par le management
- Un travail de fond avec les managers pour lever les freins et les embarquer
- Une communication régulière, vivante et pédagogique, qui montre l’impact concret via des récits, visages, parcours
- Un accès simple et fluide à des missions variées, adaptées aux attentes et contraintes
- Une écoute active des collaborateurs, managers et associations pour améliorer le programme en continu
- Un ancrage dans le « parcours de vie » du collaborateur dans l’entreprise, en commençant par son intégration
Bref, elles créent les conditions pour donner l’envie et la capacité de s’engager.
Et le résultat ?
- Des collaborateurs qui voient le mécénat comme un véritable levier de sens et d’utilité
- Des taux de mobilisation qui progressent, pas à pas, dans la durée
- Et un impact social qui devient un marqueur culturel fort de l’entreprise
Rien ne se fait – et surtout, rien ne dure – sans la conviction et l’exemplarité de la direction. C’est elle qui donne le cap, légitime les priorités et ouvre la voie à un engagement collectif.
C’est à partir de là que tout peut s’aligner : les relais managériaux, la communication, l’expérience collaborateur, l’écoute du terrain.
Et que le mécénat de compétences cesse d’être une initiative de plus, pour devenir une dynamique d’entreprise.
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Parlons-en.
