Et comme toute relation, elle peut être déséquilibrée ou puissante, si elle repose sur la confiance, l’écoute et la transparence.
Dans un contexte où les associations font face à une triple tension – raréfaction des financements publics, montée des besoins sociaux, et épuisement des équipes -, leur relation aux mécènes devient plus que jamais un facteur clé de résilience.
Être un « bon mécène », ce n’est pas juste bien donner.
C’est co-construire, dans la durée.
Voici 8 leviers pour passer d’une logique de donateur-évaluateur à celle d’un véritable binôme d’impact :
1️⃣ Octroyer des soutiens pluriannuels
Pour donner de la visibilité, sécuriser les emplois, et permettre aux projets de changer d’échelle ou d’essaimer dans la durée.
2️⃣ Accompagner la recherche d’autres financeurs
En jouant un rôle de facilitateur-connecteur dans son écosystème : mécènes, fondations, acteurs publics…
3️⃣ Financer aussi les frais de fonctionnement
Parce qu’une association ne peut pas exister et durer sans moyens pour se structurer.
4️⃣ Adapter le mécénat de compétences aux vrais besoins
En proposant des missions dont les durées correspondent aux priorités et enjeux réels des associations.
5️⃣ Alléger et co-construire le reporting
En le pensant comme un outil de dialogue avec les associations, et en coordination avec les autres mécènes, pour éviter les doublons.
6️⃣ Simplifier les processus de sélection
Des critères clairs, des démarches moins chronophages (des deux côtés), et un retour constructif aux non-sélectionnés.
7️⃣ Mutualiser entre mécènes
Partager des informations, co-construire des appels à projets et regrouper les financements pour proposer des dotations plus importantes, tout en simplifiant les démarches pour les associations.
8️⃣ Tester des approches innovantes du mécénat
En acceptant qu’elles impliquent une part de risque, d’expérimentation, voire d’échec. Contribuer, par exemple, à une approche systémique – sur une cause ou un territoire – suppose d’intégrer l’incertitude du résultat comme levier de transformation.
Le monde associatif n’est ni un prestataire, ni un « bénéficiaire passif ».
En changeant de posture, le mécène devient un allié stratégique de l’intérêt général. Et l’entreprise y gagne aussi : impact sociétal et crédibilité, engagement des collaborateurs, ancrage territorial, agilité et capacité d’adaptation.
👉 Et si vous faisiez le premier pas ?
Chez Simply for Good, nous accompagnons les entreprises qui veulent bâtir des partenariats solides, durables et éthiques avec les acteurs de l’intérêt général.
Parlons-en.
