En France, le mécénat se structure et s’accélère : le nombre de nouvelles fondations progresse de +4,8 % par an, selon le Panorama 2025 de la philanthropie publié par la Banque Transatlantique et le CerPhi.
C’est un signe fort : l’engagement n’est plus perçu comme ponctuel, mais comme une démarche pérenne, inscrite dans le temps long.
Les entreprises y jouent un rôle clé en représentant 42 % des financements privés dédiés à l’intérêt général. Le mécénat d’entreprise est aujourd’hui un pilier de la générosité française.
Mais concrètement, qu’implique le fait de créer une fondation ou un fonds de dotation ?
➡ La fondation d’entreprise :
- Statut reconnu, image forte, qui incarne durablement la mission sociétale de l’entreprise
- Dotation initiale : 150 K€ minimum sur 5 ans, avec gouvernance experte
- Ne peut pas recevoir de dons du grand public
➡ Le fonds de dotation :
- Plus souple et rapide à mettre en place (15 K€ minimum)
- Peut recevoir des dons et legs du public
- Image moins « statutaire », mais grande liberté de fonctionnement
Ces structures traduisent une même volonté : sanctuariser les moyens, professionnaliser l’action et donner de la visibilité aux engagements.
La question n’est donc plus « faut-il s’engager ? », mais « comment structurer son mécénat pour maximiser son utilité et son impact ? ».